Les expositions du festival

Expositions présentées du 6 Mai au 7 Mai 2022

René-Jacques, esthète exigeant et humaniste

Expo présentée dans le vignoble de Pomerol, du 6 mai au 5 juin.

Né en 1908 à Phnom Penh au Cambodge, René-Jacques (né René Giton, 1908-2003) a défini dès ses débuts les caractéristiques de son style : rigueur, mesure et respect du sujet. Photographe cultivé, technicien hors pair, il a, pendant près de quarante ans, répondu à tous les genres de commandes tout en étant un témoin avisé des bouleversements de la société de son temps, à l’image des problèmes provoqués par la crise économique des années 1930 à Paris.

Jean-Philippe Toussaint : La photo comme représentation banale et métaphysique de la vie

Conférence le samedi 7 mai à 16h, Maison des associations de Pomerol.

C’est à l’âge de trente-neuf ans que Toussaint réalise sa première photographie à l’occasion d’une visite dans un temple de Tokyo. En l’occurrence un autoportrait représentant son ombre…

Alain Keler : Regards sur New York…

Projection le vendredi 6 mai à 20h30, salle polyvalente de Pomerol.

Après avoir travaillé pour les agences Sygma et Gamma, puis avoir été cofondateur d’Odyssey Pictures en 1989, Alain Keler est désormais membre de l’Agence MYOP depuis 2008. Il fera partager au public de la salle polyvalente, le vendredi soir, son goût pour l’Amérique et surtout pour New York, qu’il a arpenté de long en large dès le début des années 1970, afin d’en restituer l’atmosphère unique.

Olivier Culmann : Mise en abyme du regard…

Projection le samedi 7 mai à 21H00, salle polyvalente de Pomerol.

La liberté et le conditionnement constituent les questions récurrentes dans le travail d’Olivier Culmann, photographe depuis trente ans et membre du collectif Tendance Floue depuis 1996. Sa photographie interroge, toujours sur le fil du dérisoire et de l’absurde, l’existence ou l’absence de choix, comme en témoigne notamment « Une Vie de poulet », qui associe un reportage sur une chaîne industrielle de volailles et un autre sur les derniers appelés du contingent.

Guillaume Herbaut : la convergence de l’imaginaire et du politique…

Projection le samedi 7 mai à 20h00, salle polyvalente de Pomerol.

Tchernobyl, Sud du Mexique, Ukraine… Autant de régions du monde où le photographe se penche tour à tour sur la vanité humaine liée à la toute-puissance technologique, sur la guerre des cartels où « les disparus s’effacent comme si de rien n’était », et sur les tensions entre partisans d’un pays tourné vers l’Europe et ceux qui sont attirés par sa composante russe. Membre de l’agence VU’ depuis 2021, Guillaume Herbaut est aimanté par les lieux chargés d’histoire dont il interroge les symboles et les mémoires afin d’en révéler les drames invisibles.

Christophe Goussard, Maalouda, un cas particulier en Syrie (Mairie de Pomerol)

Exposition à la mairie de Pomerol les 6 et 7 mai.

Né en 1970 à Blaye, Christophe Goussard a été formé à la photographie par le reportage et une approche documentaire de l’image. Ses projets se développent souvent à travers un séjour, comme lorsqu’il partit pour six mois en Mongolie ou qu’il se rendit à Damas avec le Centre culturel français pour un temps long indispensable à sa création. De cette immersion en Syrie ressortira la série « Les autres (balades araméennes) ». Le récit se situe entre 2003 et 2007, juste avant l’étendue massive d’une guerre dévastatrice.

Bernard Brisé, l’identité en question (Maison des associations de Pomerol)

Exposition à la Maison des associations de Pomerol les 6 et 7 mai.

Les deux séries qu’il présente au Printemps Photographique de Pomerol sont une réflexion sur le regard porté sur l’autre. La première à travers le prisme et la relecture du mythe originel d’Adam & Ève, la seconde sous la forme d’un hommage à Joséphine Baker autour de la notion ambiguë du cliché dit exotique.

Maddalena Rodriguez-Antoniotti, Tant qu’il y aura des paysages... (Syndicat viticole)

Exposition au Syndicat Viticole de Pomerol les 6 et 7 mai.

Le vrai rêveur, disait Proust, est celui qui va vérifier quelque chose. C’est ainsi qu’entre 2008 et 2019, Maddalena Rodriguez-Antoniotti décide de sillonner la Corse, la Crète et Chypre. Trois territoires à forte tradition paysanne, présentant un trait et même un symptôme commun aux îles de Méditerranée, celui d’avoir choisi le tourisme comme destin.

Mathieu Baudeau (UPP), Nathalie Meindre (ADAGP), et Pierre Ciot (SAÏF)

Conférence à propos des différents statuts du photographe, les droits d’auteur et les aides à destination des photographes
Maison des associations de Pomerol, vendredi 6 mai à 18H30

Matthieu Rivallin, conférence à propos de René-Jacques

Samedi 7 mai à 10H30, Maison des associations de Pomerol.

Adjoint à la responsable du département de la photographie au sein de la MAP, Matthieu Rivallin a contribué à la réhabilitation de René-Jacques, une figure de la photographie d’après-guerre quelque peu oubliée, en assurant le commissariat de l’exposition « L’élégance des formes » qui lui fut consacrée en 2019 au Jeu de Paume (château de Tours). Un événement d’envergure pour tout connaisseur de l’histoire de la photographie, tant René-Jacques a su se distinguer par un goût prononcé pour la recherche esthétique et géométrique.

Claude Pitot professeur de lettres, auteur et photographe. Le Corps en question dans la photographie.

Samedi 7 mai à 14H30, Maison des associations.

Il s’agit de montrer comment la photographie, des origines à nos jours, entre tradition et innovation, représente diversement le corps, au carrefour de domaines variés: l’art, la science, la morale, le social.La conférence s’attachera, dans une approche historique et thématique, à analyser les thèmes, les constantes, les ruptures de la représentation du corps dans l’art photographique, en commentant des images des grands auteurs de l’histoire de la photographie.

Pascal Peyrot, Les appareils français et Kodak (Syndicat viticole)

Exposition les 6 et 7 mai, Syndicat Viticole de Pomerol.

Pascal Peyrot collectionne appareils (argentiques, numériques ou même smartphones) et matériel photo pour son plaisir, mais aussi « pour valoriser le patrimoine français ». Aujourd’hui, il possède quelque 900 pièces, dont la plupart sont visibles au Musée Atelier de la Photographie qui a vu le jour il y a un peu plus de cinq ans dans la Villa Maglya de Beautiran. Loin de se vouloir élitiste ou trop technique, ce musée est avant tout destiné au grand public.

Les stages :

Xavier Lambours : L’art du portrait…

Ce portraitiste de renom, qui a notamment immortalisé maintes stars pour Libération à l’occasion du Festival de Cannes, mettra en place un stage sous la forme d’un parcours itinérant dans des lieux ayant un décor propice à la prise de vue, qu’il s’agisse d’un vieux mur, d’un paysage pittoresque, d’un marché animé, etc. Dans tous les cas, le lieu investi devra être propice au passage de piétons ou d’automobilistes situés à des carrefours peu encombrés, ce qui correspond bien à la démarche et au tempérament de Xavier Lambours, qui aime photographier vite. Ses portraits portent ainsi la marque de ces prises de vues nerveuses et de ces rendez-vous volés.

Xavier Lambours a fourbi ses armes dès 1974 dans la turbulente rédaction de Hara-Kiri en se consacrant au portrait et au roman-photo. En 1983, il couvre son premier Festival de Cannes pour Libération et publie son premier ouvrage, Ciné-Monde avec Les Cahiers du Cinéma. Puis le photographe s’éloigne peu à peu du monde des célébrités pour tirer le portrait d’inconnus, en passant notamment des nuits entières à Rungis, et se lancer dans la photo de nu et de paysage.

Infos pratiques : Les stagiaires devront être équipés d’un appareil photo numérique accompagné d’un flash et d’un cordon flash d’au moins 50cm et éventuellement d’un pied photo.

Anthony Micallef : Apprendre à filmer avec son portable…

Cette formation, qui comporte deux sessions, est orientée vers la pratique. Après une courte séance d’introduction sur les tendances actuelles concernant la prise de vue vidéo au smartphone, la journée s’orientera vers une série d’exercices pratiques avec tournage et montage, à l’issue desquels une vidéo sera produite. Les différentes applications utiles seront passées en revue. Tout matériel subsidiaire (micro, trépied, lentilles, etc.) est bienvenu, mais les exercices seront accessibles et réalisables avec un simple smartphone. Pour les appareils de la gamme Apple, penser à se munir au minimum d’un IPhone 6. Pour les Androids, vérifier la compatibilité avec l’application de montage Kinemaster.

http://www.anthonymicallef.com/

Florence Mersseman : Être actif sur les réseaux sociaux… Samedi 7 mai, sur inscription

Comment valoriser votre travail et le faire découvrir au plus grand nombre grâce aux réseaux sociaux Instagram et Pinterest ? Tel est l’enjeu de ce stage. Plus précisément, vous apprendrez comment poster, publier, gérer des tableaux, utiliser des filtres, faire des stories, des sondages, ou encore analyser le trafic généré par votre compte et vos publications, afin d’apprivoiser ces réseaux et développer votre communauté d’abonnés.

Florence Mersseman est chargée de communication digitale à l’agence web IRCF (Informatique, Réseaux, Communication, Formation), fondée en septembre 1999 à Le Change, près de Périgueux. Elle gère quotidiennement plusieurs comptes clients sur les réseaux sociaux, mettant en place une stratégie sur ces supports et gérant leurs publications afin de dynamiser leur communauté.

Christian Bellavia: être photographe... Samedi 7 mai, sur inscription

L’objectif de ce stage est axé sur le « savoir être « du photographe, être à l’écoute de ses émotions, être à l’écoute des autres. Savoir retranscrire son ressenti en utilisant l’appareil photo. Apprendre à préciser son positionnement face aux différentes situations rencontrées en photographie, tout en envisageant les angles d’approche possibles pour la réalisation du sujet. Décider afin d’avoir une approche visuelle personnelle. Les photographies effectuées à cette occasion seront analysées et commentées à la fin de la journée de stage. Renseignements et inscription sur : https://baladesphotographiques.fr

Christian Bellavia est photojournaliste depuis trente ans, aussi bien dans la presse française qu’internationale. Il a collaboré durant vingt ans avec le quotidien Libération. Passionné de pédagogie, il propose des stages pour permettre à chacun d’acquérir un langage photographique personnel. Son leitmotiv ? Exprimer ses émotions car, dit-il, « une photographie chargée de sensibilité sera toujours plus puissante qu’une image techniquement parfaite mais vide de sens ».